Rapport 2021 du commissaire aux langues officielles

2021-06-01

L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) a pris connaissance du rapport déposé aujourd’hui par le commissaire aux langues officielles, M. Raymond Théberge, en constatant encore une fois comment le bilinguisme et les services en français demeurent fragiles au Canada. Une section importante du rapport est consacrée à la modernisation de la Loi sur les langues officielles où le commissaire évoque une série de points illustrant la nécessité de moderniser la Loi. L’ACF  joint sa voix à celle du commissaire aux langues officielles et à celle de la FCFA et demande aux parlementaires fédéraux d’adopter rapidement un projet de loi pour mettre à jour et moderniser la Loi sur les langues officielles.

Ce rapport peint un portrait inquiétant des communautés de langue officielle en situation minoritaire à la lumière de la crise sanitaire et de ses conséquences. « Il est bien que M. Théberge ait souligné le recul de la vitalité? des communautés francophones dans ce rapport, » a exprimé le président de l’ACF, monsieur Denis Simard. «Nous voyons bien que la pandémie a eu un impact négatif dans beaucoup de circonstances que ce soit au niveau scolaire, au niveau de la tenue d’événements culturels, au niveau des rassemblements et du fonctionnement des institutions communautaires et surtout au niveau de l’immigration francophone, du recrutement et de la rétention des nouveaux arrivants. Ce rapport sera un document essentiel lorsqu’on parlera du lancement poste COVID de nos activités avec les gouvernements. » 

Les recommandations exprimées par le Commissaire sont dirigées aux parlementaires, au premier ministre et au Conseil privé pour demander de l’action sur le renforcement des langues officielles en passant par la modernisation de la Loi sur les langues officielles.  Le rapport montre une augmentation significative de plaintes en provenance de la Saskatchewan par rapport à l’année dernière. Le nombre de plaintes total est en croissance constante au pays depuis 9 ans. Les plaintes en provenance de la Saskatchewan sont surtout liées à la disponibilité de services dans la langue officielle de son choix. « Le fait que notre système d’alerte en Saskatchewan soit unilingue en anglais est certainement un facteur qui explique la croissance du nombre de plaintes, » a souligné M Simard.